Photo: Christine Bérubé
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Parution de mon récent roman Le jour se lèvera (David, 2019)
Il sera disponible en librairies le 20 janvier 2020
À paraître : Tambours et Assons, Poésies Faites sonner les assons et frappez les fers Battez les tambours Pour appeler la combite Pour le grand sarclage Du champ de la vie Qui ne demande qu’à être cultivé De mains d’hommes Et de femmes vaillantes Comme le faisaient les aïeux Comme le font encore les paysans +++++++++++++++++++++++++ Mon jardin secret, poésies, Nouvelles, Au fin fond du Berry, j’ai trouvé refuge pendant un certain temps sans temps, univers intemporel où j’ai pu laisser libre cours à mon imagination. Endroit idyllique avec pour compagnon les jours de solitude, Ti-moune, le chat du voisin, quelques canards et tôt le matin, des chevreuils à la lisière du terrain. Merci mon beau jardin abandonné d’avoir été témoin de mes angoisses et de m’aider à passer des instants de douces folies quand les cellules de mon corps en dérapage s’entêtaient à vouloir faire des siennes. +++++++++++++++++++++++++ Il était une fois l'Amour, conte fantastique-poésie Illustré par Nathasha Noname +++++++++++++++++++++++++ Autres parutions: Efflorescences, Poèmes, Gauvin (2000) (Épuisé) ISBN 0-9681678-0-2 Disponible en emprunt dans certaines bibliothèques. Préface du recueil Efflorescences : La poésie d'amour semble être éternelle puisque généralement, elle prend sa source dans l'émotion qui est toujours neuve. Ce recueil de Gabriel Osson appartient à ce cycle vital des sensations sans fin. Pouvoir-et-vouloir-aimer reste le paradigme qui articule la gravité et la légèreté des poèmes de ce recueil. Ces poèmes n’apparaissent pas comme la voix d’un chantre qui savoure l’instant présent et l’extase, mais comme un cœur qui transforme ses frissons en vitalité et motif d’aimer. C’est cette impression que me laissent la lecture et la relecture des vers de Gabriel. Ils dégagent en tout point un symbolisme optimiste : un verbe laminé de toutes contraintes, une passion exprimée en un langage qui s’intériorise. Ce n’est pas que les revers de la vie ne soient pas présentes dans le recueil mais l’aire poétique crée au-delà du labyrinthe du temps et du lieu, une main qui cherche à enlacer ou à s’accrocher à un je ne sais quoi de sublime. C’est comme un geste phosphorescent, une lumière éclairant la conscience égarée. La matérialité de la vie avec sa masse et sa pesanteur n’est jamais gagnante dans la poésie d’Osson. Dans un voyage qui se fait souvent à deux la voix du poète pour s’élever à l’unisson exige toujours de l’autre un réel détachement du social. Ces vers : " Laisse le temps s’écouler/Laisse les choses s’arrêter/Laisse tout s’enfuir/ Devant notre amour " traduisent la futilité des choses quand le cœur est en amour, quand la passion prend pour seule raison d’exister : L’amour. Gabriel Osson porte cet amour au paroxysme de ses vertus. J’ajouterai d’une manière philosophique, qu’il fait de ce sentiment personnifié l’immanence de l’être. C’est la raison pour laquelle le poète l’adopte comme crédo quand il dit : "Je crois en l’amour inavoué À mots couverts À gestes retenus Et sans détours " Je vous invite, chers lecteurs, à laisser vibrer vos sens au rythme de cette verve capable de ‘raisonner’ les passions de l’aurore et du crépuscule. Dr. Bernard Delpêche ++++++++++++++++++ La fin du monde est pour minuit, Les muses s’amusent en l’an 2000, Collectif, AAOF, 2000 Les enfants du soleil Haiti, je t’aime! Ayiti, mwen renmen ou!, Collectif, Vermillion, 2010 Le 12 janvier 2010, Haïti a été foudroyé par un tremblement de terre d’une rare violence. En l’espace de soixante secondes, plus de deux cent mille personnes ont été fauchées debout en plein cœur de leur vies. Cinquante trois personnes ont participé à ce collectif où tout le monde à sa place, soit les membres de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF), mais aussi des Haïtiens qui ont vécu en Haïti le séisme et d’autres qui ont le regard d’abeille des gens de la diaspora. Cette prise de parole a également rejoint une enseignante et tous ses élèves d’une école de Gatineau. Ces textes regroupent tous les genres littéraires : récits, nouvelles, lettres, fables, essais, contes, poèmes et haïkus. |